Le barrage ... Terreur des Djoumouds
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Pour passer, les djounouds coupent la ligne électrifiée, traversent le lacis de fils barbelés en creusant dans le sol lorsqu'il n'est pas couvert de mines anti­personnel. En sang, les vêtements lacérés, il leur faut ensuite courir sous une pluie d'obus, se jeter à plat ventre pour échapper aux balles mitraillées par les blindés. Parcourir plusieurs kilomètres en une demi-heure pour s'éloigner du barrage avant d'être encerclés par les forces françaises qui se déploient. S'arrêter, se cacher, lorsque les bombes éclairantes larguées par avion changent la nuit en jour durant cinq longues minutes. Les rares qui en réchappent gagnent la frontière, après plus de seize heures de course.
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Le barrage